Un perroquet bien connu puisque nous avons l'occasion de le rencontrer assez facilement en exposition.

De nombreux aras ararauna sont présentés à la vente lors de l'exposition de Reggio Emilia. Et ce, à des prix accessibles. En tous cas, plus accessibles qu'à une époque, signe que la reproduction de cet ara réussit bien en Europe.

On le trouve sous plusieurs appelations. L'ararauna, l'ara bleu, l'ara bleu et jaune sont des noms courants.

Quelque part, c'est pas plus mal qu'il se reproduise en captivité. C'est autant d'oiseaux qu'on laisse tranquille dans leur région d'origine. Région assez vaste puisqu'elle concerne le bassin de l'Amazone c'est à dire plusieurs pays comme le Brésil, le Pérou, la Bolivie, le Paraguay. Cette zone monte jusqu'aux Guyanes, le Vénézuela. Il existe une petite population en Equateur et en Colombie. Précisons que cette répartition peut ne concerner qu'une partie de ces pays. Malgré cette immensité, il n'y a pas de sous-espèces.

Vous le savez, les aras sont générallement bruyants, l'ara ararauna ne déroge pas à la règle. Son cri rauque s'entend à des kilomètres. Ce qui n'est pas sans poser de problèmes avec les voisins, même éloignés.

C'est un perroquet qui atteint 80 à 85 cm. Son espérance de vie est de 60 ans.

Ce qui est un véritablement engagement quand on décide d'avoir un tel oiseau.

A l'état sauvage, c'est un oiseau grégaire. C'est ce qui doit permettre sa sociabilisation. On voit souvent ces oiseaux, associés à d'autres psittacidés, sur les berges des rivières en train de manger de l'argile. Nous en avons déjà parlé ici. Celle-ci est utile à son alimentation et à sa santé.

Cet ara vit dans les arbres. Il y trouve sa nourriture composée de graines, de nectar, fruits de palmiers, noix.

En captivité, il existe d'excellents mélanges de graines pour ces oiseaux. Les aras apprécient tous types de fruits et les légumes comme les carottes ou le brocoli, le maïs. Il adore aussi les noix.

Bon, vous avez vu la taille du bec. Donc, attention. L'hébergement doit être adapté. Il est évident qu'en volière en bois, c'est la liberté assurée en peu de temps. 

Si, à l'état sauvage, l'ara ararauna peut s'avérer agressif, ceux que l'on trouve en captivité sont souvent élevés à la main. Ils sont donc plus dociles. Il y a une mode pour la détention de ces aras comme oiseau de compagnie.

Les couples sont formés pour la vie. Ils se déplacent ensemble. Le matin, pour aller du dortoir au site de nourriture et, le soir, retour au dortoir.

Cette espèce est classée vulnérable à l'état sauvage. Elle a déjà disparu de certains endroits en raison de la destruction de son biotope, la chasse et les captures.

Protégeons cet oiseau et, surtout, étudiez bien vos capacités à héberger un tel oiseau chez vous et prévenez bien vos voisins.

On dit qu'un cri d'ara s'entend à plusieurs kilomètres !