Comme beaucoup de ses congénères, l’alimentation du tangara à cape bleue est mixte. Des insectes mais aussi des baies et des fruits. Il se déplace lentement dans les arbres et inspecte méticuleusement les feuilles et les branches. Ainsi, rien ne lui échappe. Il est même capable de marquer des pauses plus ou moins longues. Il fait cela en couple ou en tout petit groupe.

Peu de choses sur sa reproduction. Encore un oiseau qui mériterait d’être mieux connu.

Vu le type de relief sur lequel vit notre tangara à cape bleue et où cela se situe, certaines menaces pointent concernant son avenir. Outre la déforestation liée aux activités humaines, dont l’agriculture avec les pâturages, c’est une région propice à la culture de la coca et du cannabis. Cultures illégales, cela va de soi, notamment dans le sud de la Colombie.

Notre tangara à cape bleue est assez rare en Equateur et il est présent de manière assez clairsemée dans sa zone de distribution. Pour toutes ces raisons, il est considéré comme étant presque menacé.

Photo : Sheridan - Flickr