Voici un perroquet sud-américain que l’on trouve au Brésil, au Pérou et en Bolivie. Du moins, dans une partie de ces pays et plutôt du côté des Andes

Primolius couloni est de petite taille puisqu’il atteint environ 41 cm. On le trouvera dans les forêts tropicales humides, là où poussent des arbres de grande taille mais aussi au bord des cours d’eau.

Comme tous les autres perroquets, l’ara de Coulon fréquente les falaises d’argile où il trouve les oligo-éléments nécessaires à sa digestion et sa santé.

Le mâle et la femelle se ressemblent. Donc, test ADN pour les différencier. Ce qui est aussi original chez ce perroquet, c’est qu’il se distingue des autres espèces par la couleur grise de la peau des joues et de la tête.

L’ara de Coulon a été fortement recherché et les captures ont été massives à un point tel que l’on a classé cet oiseau comme menacé. Il a été chassé et la déforestation n’aide pas vraiment. Vu le nombre d’oiseaux que nous avons évoqués sur ce blog, le sujet devient connu et…lassant.

Mais quelques découvertes ont permis d’être un peu plus optimiste sur le cheptel sauvage mais cela reste encore précaire. Il est toujours considéré comme vulnérable. Il resterait environ 46.000 adultes (soit 70.000 individus) à l’état sauvage.

Une chance pour ce perroquet, c’est qu’il se reproduit bien en captivité. La ponte est de 3 à 4 œufs qui seront couvés pendant 1 mois. Les jeunes sont sevrés au bout de 3 mois.

Mais n’oublions pas qu’il s’agit d’aras. Le cri de ces oiseaux est, disons,…fort et mieux vaut bien s’entendre avec les voisins !

Il faut, de toute façon, un local adapté et solide. Bien qu’il s’agisse d’un ara dit « nain », il a un bec puissant.

ENGLISH VERSION

Here is a South American parrot found in Brazil, Peru and Bolivia. At least, in some of these countries and rather on the side of the Andes

Primolius couloni is small in size, reaching about 41 cm. It can be found in rainforests, where large trees grow, but also on the banks of rivers.

Like all other parrots, the Blue-headed macaw frequents the clay cliffs where it finds the trace elements necessary for its digestion and health.

The male and the female are alike. So, DNA test is useful to differentiate them. What is also original about this parrot is that it is distinguished from other species by the grey colour of the skin of the cheeks and the head.

The Coulon Macaw was heavily sought after and the catches were massive to the point where the bird was classified as threatened. It has been hunted and deforestation doesn’t really help. Given the number of birds we mentioned on this blog, the topic becomes known and… wearying.

But some discoveries have made it possible to be a little more optimistic about the wild species but this is still precarious. It is still considered vulnerable. There would be about 46,000 adults (or 70,000 individuals) left in the wild.

One chance for this parrot is that it reproduces well in captivity. The egg is 3 to 4 eggs that will be incubated for 1 month. Young birds are weaned after 3 months.

But let us not forget that these are Macaws. The cry of these birds is, say,… strong and better to get along with the neighbors!

In any case, you have to have a good, solid aviary Although it is a “small” macaw, it has a powerful beak.

Photo : Robert01 - Wikimedia Commons